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« Rampe ! Lèche ! » Horrible violence de ces mots auxquels tu ne songerais pas un instant. Et que je m'inflige en boucle par ta bouche. Toi qui n'oserais même pas les penser ! Je te les fais dire et je me les assène. En punition supplémentaire de ce mur que tu m'opposes. Je m'agresse, me pousse, me jette au sol. Je me menace : « Tu vas arrêter maintenant ! ». Mais je refuse : « Non, je l'aime encore. Je veux l'aimer ! Toujours. » Je veux continuer de le supplier. Je veux ramper. Je veux le... Envie, tellement envie... Le moine, je t'en prie... ». Agenouillée à la porte du monastère, je gratte encore. Mon visage, la paume de mes mains posés sur le bois brut. Mes ongles usés, ma bouche goûtant, ma langue... Comme s'il se fut agit de ses pieds.
Et mon propre regard extérieur, si dur : « Eh bien vas-y, continue... Rampe ! Lèche ! »... Il n'y a plus personne pour t'entendre. Le cénobite s'est barré depuis longtemps. Et ce n'est que ta propre voix qui résonne dans ta tête. En plus, il n'aurait pas rit de te voir te brutaliser de la sorte. Surement même t'aurait-il tourné le dos. Mais surtout ne te gènes pas, continues, vas-y : « Rampe ! Lèche ! »...
lol... Interressante analyse... Et j'ai déjà dit que je ne me considère pas soumise.
Pourtant... Et puis est-ce ma faute s'il n'est pas venu ? grrrrrrr ! ;) lol
Et puis... Non, rien !... lol
Bises très cher