Comment dire ça ? Hou que c'est pas simple par moments. Alors, alors, je regarde, j'observe et je vois... Ce que je savais déjà. Que mon jeu est assez
différent de ce qui est communément admis dans ce milieu. Cet acte aurait été en quelque sorte "la preuve" qu'il me désirait follement. Le sujet mériterait que je m'y attarde. Je le reprendrais, surement.
Et aujourd'hui, alors ?
J'ai toujours ce petit jeu, que j'ai présenté à chaque partenaire rencontré. Mais sans jamais m'expliquer. Il pige ou pas. Ça a donné lieu à quelques situations étranges, les garçons ne comprenant rien à mes provocations. Ce petit jeu consistant à m'amuser à énerver le garçon, en le poussant, en le chahutant (généralement au moment propice)... Mais en riant. Il est évidement hors de question que qui que ce soit se permette quoi que ce soit si je ne suis pas d'accord. Ça devient compliqué cette affaire. Mais c'est ça. Et donc, même si je peux paraître complétement hors-sujet... Un jour où j'en avais marre d'attendre, avec mon compagnon de vie, j'ai pris la ceinture qui trainait sur le lit et je lui ai donné. Il m'a regardé en deux fois en se demandant ce qu'il devait en faire. Cela devait faire une année que nous vivions tous les deux, mais il n'avait toujours pas compris... Et n'imaginait absolument pas que je puisse avoir ça en tête. Nous avons eu quelques jeux, une période. Puis plus rien. Puis parfois, quand ça va bien, quand j'ai envie, ben oui, mes désirs sont de cet ordre. En dehors de ça je m'em... nuie à mourrir, sinon. Sauf une fois. Mon compagnon avait légérement abusé. Ça m'a calmé une quinzaine de jours. Rire ! Puis pour des raisons diverses et variées, j'ai décidé que je ne voulais plus entendre parler de tout ça. Et récemment (l'année dernière, en fait), c'est revenu m'exploser à la figure. Je m'amusais sur les forums. J'étais un peu énervée. Et est arrivé cet homme qui révait d'être adulé. Et moi qui lui propose d'être le seigneur de mes terres... Etc, etc... Ce n'était qu'un putain de jeu qui est parti en vrille. Mais c'est la première fois que je trouvais quelqu'un capable de le jouer ainsi. Capable aussi bien d'exploser que de dire, je t'aime, merci ou pardon. Et nous revoilà au coeur du sujet. Je ne suis pas, je ne me considère pas soumise. Mais où me classer d'autre ? je ne tiens pas aux étiquettes, mais ça évite d'avoir à passer un temps fou à s'expliquer. Je ne rentre pas dans les définitions. J'ai adoré l'énerver, le pousser, le provoquer... Pour ensuite aller virtuellement me trainer à ses pieds. Il n'avait rien demandé de ce genre. Il a dit adorer. Je pense qu'il a autant aimé, qu'il a été embarrassé. Mais pourquoi le paradoxe ne serait-il ressenti que d'un seul côté de la grille ?
Voilà, de partout on voit des filles se dire soumises, des hommes se faire appeler "maître" ou même "monsieur". Alors là, franchement c'est pas mon truc. Heureusement, j'ai vu de-ci, de-là, que je ne suis pas la seule à faire la distinction. Lui de son côté aimait bien m'appeler "petite"... Et si je ralais, j'adorais ça ! Quand à moi, je ne l'ai jamais appelé que par son pseudo, ce qui n'empêchait pas la situation d'être implicite puisque je lui ai donné dès le départ le rôle de dieu et/ou de roi. Cette histoire d'appellation peut sembler une toute petite chose, mais pas pour moi.
A présent, je ne sais plus très bien où j'en suis. Mon état d'esprit est différent de celui du moment où je l'ai rencontré. Mais en même temps, je ne change pas. C'est un peu embrouillé, tout ça !
Je ris, un peu. |
C'était pendant les vacances, au spectacle, en extérieur. Je ne songeais à rien de particulier. J'observais les gens, quitte à attendre, autant saisir
l'instant. Qui sait j'y trouverais peut-être matière pour mon écriture ? |
Qu'est-ce que je fabrique là ? A lire des pages, des pages et encore des pages de vos blogs. A en avoir mal aux yeux. Je ne peux même pas dire que je sois particulièrement excitée. Mais alors pourquoi je lis tout ça ? Je pense à cet homme avec qui j'ai eu une relation virtuelle. Pas franchement discret notre petit jeu. Enfin, c'est surtout moi. C'était si drôle. Je me demande s'il se promène par ici et s'il pourrait trouver mon blog. Il me reconnaîtrait, se dirait : "Mais c'est pas vrai, elle en a remis une couche !" Mais même s'il se promène sur les blogs adultes, le sm, c'est pas son truc, je le sais. Je lui ai même fait un peu peur avec mes délires. Mais ce serait trop bien qu'il trouve ceci et vienne reprendre le jeu là où on l'a laissé.
Il n'a rien à craindre, je n'ai pas besoin de jeux à la dimention de ce que vous faites. Même si, j'avoue, oui, j'en ai envie. Mais certaines photos, vues
ainsi sont un peu chocantes et pourtant, je sais bien que dans l'intimité ce n'est pas un réel souci. La seule véritable difficulté consiste à avoir une vraie relation pour pouvoir se le
permettre. |
La nudité s'exprimait, ton voile se levait. J'avais cherché à te fuir, mais tu étais plus fort que moi. Mon désir de toi me hantait du matin au soir et
losrque je songeais à toi... Est arrivé ce jour. Rdv, gare du nord. Que n'aurais-je pas fait ? Et je t'ai vu, me suis glissée tout contre toi. J'ignorais quels pouvaient être tes désirs mais je t'avais déjà dit qu'ils me conviendraient. Tu me pris par la main et je te suivis, direction le premier hôtel. Nous montâmes. J'avais peur, je crois. De toi. De moi. Toute cette histoire m'avait entrainé bien au-delà de ce que j'aurais imaginé, ce premier jour où je te parlais. Je t'avais par avance autorisé à faire ce que tu désirerais. Je t'avais donné carte blanche, faisant confiance à ton jugement, sans même te connaître. C'était difficile, cette situation pour moi. |