C'était pendant les vacances, au spectacle, en extérieur. Je ne songeais à rien de particulier. J'observais les gens, quitte à attendre, autant saisir
l'instant. Qui sait j'y trouverais peut-être matière pour mon écriture ?
Mais rien. Encore. Toujours. La banalité du quotidien. De personnes que je ne connais pas et dont je n'ai pas particulièrement envie de m'approcher.
Et puis, juste quelques rangs devant moi, sur ma gauche, un homme se retourne pour discuter. Ainsi positionné, il est tourné vers moi. Et là, le flash ! Bon sang, ce qu'il te ressemble.
Alors je commence à l'observer, discrétement. je tente d'évaluer le dégré de réalité de ce fait. L'ai-je simplement imaginé parce que cela me convenait ? Je le regarde, encore et
encore. Il me plait, beaucoup ! Mais est-ce véritablement ton sosie ?
Je n'ai pour m'y référer que le souvenir de photos de toi. Plus une qui est dans mon ordinateur. Puisque nous ne sommes jamais passé en cam. Quelle erreur ! Ce que tu me manques !
Si tu savais ! Et tu sais à quel point je ne fais pas confiance aux photos. Si tu passes ici et que tu me lis, là, tu n'as plus de doute. Tu sais que c'est moi. J'adorerais voir ta
fenêtre de discution s'ouvrir : "Bonjour petite... Lucy" Et tu te moquerais gentiment. Rien que d'y songer, ça me fait de l'effet.
En tous les cas, je l'observais. Je décrétais que oui, finalement, il te ressemblait vraiment. Et puis, je l'ai réellement trouvé très séduisant, finalement. Ah oui, je ne t'ai pas dit
ça, tu penses, je n'ai pas osé ! Donc je le dis, ici, maintenant : J'ai vraiment eu très peur qu'au final tu ne me plaises pas. Que ça ne passe pas la réalité. Ce que j'ai pu avoir la
trouille. Que ce serait-il passé si le moment venu tu ne m'attirais pas ? Tu sais déjà, qu'au moins sur une de tes photos je ne t'appréciais pas. Y'en avait quelques autres qui m'ont fait
douter. Plusieurs fois, j'ai été les voir, non pour te regarder, mais pour tenter de me raisonner. Je me disais : "Mais tu es malade, tu feras comment une fois en face de lui ?" Mais je
n'ai pas voulu en tenir compte. Il n'y avait pas de raison pour que ça ne le fasse pas. Tu m'attires trop. Mais voilà, j'ignore toujours. Ce serait terrible si je te rencontrais pour me
rendre finalement compte que j'aime un fantôme qui n'existe pas. De toutes façons que tu existes ou non, tu es bel et bien un fantôme ! Et zut ! Dis-moi, quand est-ce que tu changes
d'avis ?
Et me voici encore en train de t'écrire, ça n'en finit plus ! Ce blog ne devait pas avoir grand chose à voir avec toi. Mais je recommence, encore une fois. Je me demande si je vais finir
par te filer le lien ? Ça me fait combien de blogs qui te sont consacrés, dis ? Va falloir les récapituler, si ça continue.
Je ris en songeant à nos amis qui s'ils passaient ici me reconnaitraient et se diraient, "Ça c'est encore elle !" Hé bien oui. Mais qu'est-ce que je fabrique en blog adulte, moi ?
Reprenons. Donc, cet homme m'a beaucoup plu. C'est fou ça, je ne regarde pas les hommes en me disant qu'ils m'attirent, moi. Hé bien, celui-là, si j'avais été seule, il se serait
demandé ce qui lui arrivait.
En plus, il riait, il avait vraiment l'air très sympathique et quelque chose me dit que le courrant serait passé tout seul. Je l'ai trouvé beau avec sa casquette de marin, sa petite
chemise d'été en tissu léger, à rayure. Superbe. Très séduisant. Coiffé comme toi, même âge, même carrure, même visage. Même air avenant. lol. Qu'est-ce que j'en sais ? Mais oui, j'avais
l'impression de le connaitre et j'étais très attirée.
Un instant, il a dû voir que je le regardais. Mais j'ai tourné la tête. Je ne crois pas que mon compagnon aurait apprécié de me voir faire des oeillades à un inconnu. Ce que je regrette
de n'avoir pas su m'approcher de lui.
C'était un groupe d'étrangers, anglais ou flamands. Il avait le style britannique, je trouve. Il n'y avait pas de femme à ses côtés. J'aurais adoré qu'il quitte sa place, le suivre et
profitant de la foule et de la pénombre je l'aurais pris par la main. Me serais serrée contre lui et je l'aurais embrassé. Il se serait demandé quoi ! Nous aurions soupé tous deux et
passé quelques jours ensemble. Si j'avais été seule.
J'aurais aussi pu lui faire passer mon msn. Cela aurait pû être amusant, qui sait ? Comme je regrette. Trop tard, je ne le reverrais plus, celui-là. Les hommes qui me plaisent se font
rares. J'en trouve un, c'est ton sosie ! Ou déclaré comme tel. Et je pense que s'il n'y avait pas eu tout ça, je ne l'aurais probablement, jamais regardé.
Mais là, j'aurais littéralement pû lui sauter dessus. Tout comme, tout comme...
Bon sang, ce que j'ai envie de toi ! Et en plus, tu me connais bien. Tu sais exactement comment me mener à faire ce que tu voudrais.
Tu m'as demandé ce qu'étaient mes préférences et je n'ai pas été capable de te répondre. Pourtant je sais. Oui. Ce que j'aime c'est purement et simplement ce fichu jeu qui peut
sembler sans aucun rapport avec le sexe mais qui aurait pû nous emmener bien plus loin que le raisonnable.
Ce que j'aime c'est ton emprise et je ne doute pas que tu aurais su exactement comment t'y prendre avec moi.
Quand est-ce qu'on fait l'amour ? Dis...
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Bonjour Eros,
merci pour vos compliments sur mon embryon de blog et ma prose. ;)
Je reviendrais vous visiter, soyez en sûr et je participerai, en fonction de ce qui voudra bien me venir.
Respect et plaisir mutuel, voici ce qui est important. Pour ma part, je crois y ajouter une bonne dose de jeu, d'humour... Et de provocations. Enfin, si le courrant passe.
Au(x) plaisir(s).
Pour ce qui est du com, il en manque un bout que j'ai pensé et oublié d'écrire. Il disait justement que la photo en question était rassurante. A regarder partout, on a l'impression que toutes les femmes ont necessairement de la poitrine. Mais bon, bref.
Ceci dit, pour le reste, vous avouerais-je qu'en parcourrant votre blog, l'idée m'a effleuré ?
Oups. lol.
(sourire)
Eros,
je rame pour vous répondre, là. Je mets. J'efface. Qu'il est malaisé de disserter sur ce sujet !
Je vais me plutôt me contenter de dire ce cette simplification n'est pas si mal, probablement même assez bien vue. lol.
Mon "analyse", mon article est loin d'être aussi bon que je l'aurais souhaité, mais s'il peut permettre d'ouvrir la discution, ou les esprits (on a bien le droit de rêver) pourquoi pas ? Et en fait, j'ai vu, que de-ci, de-là, certains en parlent déjà.
Publiez donc sur votre blog, si tel est votre désir.
Au(x) plaisir(s)
cher Eros.
Mes tentatives de réponses restent, resteront, des essais maladroits. Il me plait que vous compreniez et appréciez. Cela sera surement plus simple pour moi de parler ainsi. Mais je n'y reviendrais plus... Enfin, j'essaierai. Je ris. Je suis encore en train de bafouiller.
P..... Vous n'avez dévoilé qu'une lettre et je dois dire que cela m'amuse. Merci de me dire que je compte pour vous et de m'inviter de cette façon à suivre votre route tout en me tendant votre main pour me rassurer.
J'aime vos mots et votre vision. Je tacherai de répondre à vos attentes et m'amuserai certainement à tester votre caractère...
Bien à vous... Lucy (pour vous servir et vous taquiner...)